Histographie du phénomène d’implication des jeunes dans des gangs armé en Haïti post-2004!

Première partie: Le génome des nouveaux gangs post 2004! 

Cet article a été produit suite à une analyse en large d’une étude réalisée par une organisation du nom de : “Haiti Youth Project”  ou Le projet pour les jeunes d'Haïti. Rappelons que cette  étude fait partie du projet plus vaste sur les conditions de vie de la jeunesse haïtienne concentrée sur différents domaines de participation des jeunes et de leur mobilité sociale au sein de la communauté Haïtienne.

En plus de cette étude, par l’organisation précitée il y a également deux autres études qualitatives supplémentaire disponible:
 le premier concentré sur les jeunes et l'éducation, 
le second sur les jeunes et la migration de main-d'œuvre.


Cet article également fait mention des données extraites d’un quatrième projet fait pareillement selon une enquête sur les jeunes vivant en Haïti réalisée en 2009. Cette enquête réalisée au niveau nationale a surtout mis l'accent sur la vie dans les foyers familiaux  où ces jeunes ont été élevés. 

Cette étude étude sur les jeunes d'Haïti représente une vaste base donnée et de référence sur la jeunesse haïtienne au niveau nationale avant le séisme du 12 janvier 2010. Cette enquête a couvert les trois secteurs clés qui influencent la mobilité sociale des jeunes, à savoir:
l'éducation, 
la participation à la population active 
Le phénomène de la migration sociale. 

Toute ces pertinentes enquêtes ont couvert différents aspects de la vie sociales des jeunes en Haïti et ont produits des données scientifiques d'une part, au niveau démographiques et socio-économiques au niveau de la population. Et d'autre part, au niveau la vie de la jeunesse haïtiennes au sein des ménages et foyers familiaux. 

Toutes ces enquêtes ne font que le suivi d’une étude complète sur les conditions de vie en générale en Haïti  de toute les couches de la population confondues réalisé et financé par le ministère Norvégien des Affaires étrangères depuis 2001 à date.

Document de Référence  consultées pour la rédaction de cet article:

1 Lunde, Henriette (2009a), Youth and Education in Haiti. Disincentives, vulnerabilities and constraints. Haiti Youth Project. Fafo- paper 2008:26
2 Lunde, Henriette (2010a), Young Haitian Labour Migrants. Risks and opportunities in Haiti and in the Dominican Republic.
Fafo-report 2010:24
3 Lunde, Henriette, ed. (2009b), Haiti Youth Survey 2009. Volume I: Tabulation Report. Fafo-report 2009:53 (also available in French) and Lunde, Henriette (ed.) (2010b), Haiti Youth Survey 2009. Volume II: Analytical Report. Fafo-report 2010:44
4 IHSI/Fafo (2003), Enquête sur les Conditions de Vie en Haïti – Volume I, Institut Haitien de Statistique et d’Informatique, Port-au-Prince and IHSI/Fafo (2001), Enquête sur les Conditions de Vie en Haïti – Volume II, Institut Haitien de Statistique et d’Informatique, Port-au-Prince


Pour comprendre la mise en contexte du phénomène de l’explosion de violence urbaines par des gangs armés dans les rues de différentes villes en Haïti. Toute en notant que ces gangs sont majoritairement opérés par des jeunes des deux sexes d’une tranche d'âges de moins de 25 ans.  

Il faut remonter au départ forcé du président élu Jean-Bertrand Aristide en 2004 sur haute contestation populaire d’une frange de la population. Cet événement politique a eu une répercussion sociale les ghettos de la capitale haïtienne immédiatement. 

De ce fait, la région de Port-au-Prince et de ses environs, ont été embrasés par une flamme de violences qui éclaté dans un violent soulèvement connu sous le nom d '«opération Bagdad» qui a coûté des milliers de vies dans le pays. 

Sur ce nom de code de groupes armés ont répandu une tension de violence sadique qui a fait frémir tout le pays pendant sept mois jusqu'à ce que le recours à la force contre des manifestants par le gouvernement intérimaire le fasse exploser. 

Cette soudaine et atypique explosion de violence extrême a surpris le gouvernement intérimaire ainsi que les soldats de la paix des Nations Unies. Bien que la violence ait été déclenchée par une confrontations sanglantes entre les pro et anti de l’ancien Président Aristide avant la chute de son Gouvernement en Février 2004. 

Une situation qui avait chauffé à blanc le fer de lance de la résistance jusqu’au boutistes dans les deux camps. Donc le chambardement sociale du au départ pour l’exile de l’ancien président renversé et forcé de mettre un terme prématuré à son mandat.

L’odeur puante d’une certaine frustration sociale enracinée et entremêlée dans une sorte de forme d’agression et raz de bol dû à la marginalisation  des masses et plus particulièrement des jeunes vivant des les quartiers pauvre du pays communément appelés les ghettos.

Car il faut prendre le mot ghetto avec beaucoup de prudence. Puisque ce a fait son apparition pour identifier les quartiers où les Juifs étaient obligés de résider pour être torturés durant la deuxième guerre mondial. Et depuis ce mot a subi une forme de travestie sociologie pour identifier les quartiers ou  les ville habités par une minorité isolée de la population vivant dans la pauvreté. 

Cependant pour qu’il y ait ghetto il aura fallu que le placement et la mise quarantaine de cette frange de la population  doit organisé par une autorité étatique et selon une politique de ségrégation sous une forme ou une autre.

Quand nous nous référons au contexte haïtienne, il serait très approprié d'utiliser le mots ghettos pour définir les quartier populaire et les bidonvilles en Haïti. Le seul endroit qui aurait une approche similaire à un vrai serait cité soleil. 

Néanmoins ce lieu au départ a été construit dans un élan élitiste pour récompenser les sbires des Duvaliers. Donc, à l’origine Cite Simone Ovide Duvalier devenue Cité Soleil de nos jours fut un projet de créer une classe moyenne noirs pour équilibrer la capitale qui était dominant occupé par les riches mulâtres.     

Donc, le mot ghetto se répète souvent dans ce papier c’est juste pour être fidèle au langage populaire et à la mode en Haïti mais non pas dans l’idée et travesti le mot ou de laisser la narration soit compromise par un élan de médiocrité. 

Pour revenir à L'opération Bagdad:
Nous disons cette enlisement de violence sous forme de guérilla urbaine a vu le jour dans un contexte social et historique spécifique. Dû à une mobilisation rapide en pré et post 2004, du phénomène des Baz. 

Les Baz:
C’est quoi les Baz ? En effet les Baz est une sorte de cellule sociale émergent les les quartiers et les villes ou d’abord les jeunes qui ont terminé leurs études secondaires s’organise en petit groupe pour faites des actions caritatives en vue d'améliorer leur condition de vie dans la communauté.

Une fois que le jeunes commençaient à s’organiser au niveau des Baz cette structure s’est rapidement devenu une sorte de tremplin pour faire passer des revendication sociales, pour faires sensibilisations des mobilisations, pour organiser événements social, politique, religieux et philosophique. 

L'élargissement au fil du temps des Baz a données naissance à des forme de structure socio politiques connue sous le nom des organisation populaires ou OP une forme de groupe de pression de la société civile pour forcer l’état et le gouvernement à délivrer ses promesses.  

Et encore les Baz s'élargit en mouvement politique pour manifester pro ou contre telle ou telle partie ou dirigeant politique. Rapidement les Baz sont devenu une structure d’emplois et de corruption sociale et communautaire.

Être membre d’une Baz est devenu un synonyme de fierté d'appartenance sociale et de validation socio-économique et politique. Mais aussi le Mouvement fut récupérée par de courants dangereux de la société haïtienne. 

D’abbord par les illétrés anaphalbettes, parait, petit et gros bandits, les voleurs les assassins et les chômeurs parasites qui se livres dans la drogue, les violes, la délinquance et le grand banditisme organisé.   

Puis par les politicailleries, des hommes et de femmes sans scrupules qui voit dans la politique une source enrichissement illicite, de trafics d’influence et de corruption à grand échelons. Ces hommes et femmes formaient leurs propres pure politiques Baz et refuseraient les Baz des marginaux pour faire de l’intimidation politiques et fraude électorales.        
   
Cette pré-condition a été le berceau qui grandit les nouveaux belligérants au niveau des jeunes qui n’ont pas eu peur à faire usages des armes à feux pour faire passer leur opinions. Et cette dérive sociale fut la pépinière de toutes forme d'expérimentation sociale par les forces organisées de la société pour manoeuvrer leurs magouilles socio-politiques, culturelle et intellectuelle dans le pays.. 

Telle a été raison de la structure préexistante des gangs ou baz dans les ghettos. Et malheureusement cette structure de baz faisait partie du réseau patrimonial d'Aristide pour mener sa petite guérilla urbaine pour se maintenir au pouvoir. Mais surtout pour régler ses comptes avec tout ceux ou celles qui s’opposaient à son idéologie et son agenda politiques.

Mais comme les Baz étaient devenu lourdement armés dans cette circonstance après le départ d’Aristide les anciens Baz Lavalas ont pris d’abord une position de résistance anti le nouveau gouvernement de transition et rapidement ces Baz ont gagné une autonomie dans la criminalité organisé par des vols, viols et des enlèvement contre rançon sur certaine personnalité de la communauté.

En d’autre terme les Baz de radicalisent par l’influence des images circulant dans les réseaux sociau plus particulièrement sur Youtube ou des scène d'exécution organisé par les islamistes radicales en Irak et en Afghanistan.

Fin de la première partie.

A suivre….

Commentaires

Open Mic Night

Open Mic Night
Peu importe ce que les jeunes lisent : c'est le 'muscle' de la lecture qu'il faut faire travailler et personne n'a pas besoin de débuter avec Marcel Proust.

FIL D'INFOS