Haïti - Corruption: La nouvelle est apparue dans Le journal Américaine Miami Herald comme un électrochoc pour la communauté Haïtienne vivant au États-Unis.
Car un promoteur de renom opérant dans le du tourisme est inculpé par le Gouvernement Fédéral Américain dans une astuce de corruption portuaire en Haïti.
Ce promoteur et lobbyiste politiquement lié dans le secteur du tourisme et des emplois en Haïti a été inculpé dans le cadre d’un stratagème visant à corrompre des représentants du Gouvernement Haïtien pour la construction d’un port de 84 millions de dollars dans le pays.
Son est Roger Richard Boncy, il est âgé de 74 ans, et de double nationalité : américaine et haïtienne, Il résidant à Madrid.
Il a été inculpé mardi dans un acte d'accusation déposé dans le la région Massachusetts sur le chef d’accusation de complot en vue de violer la loi sur les pratiques de corruption à l'étranger et la loi sur les voyages. Puis un autre chef d’accusation additionnel pour violation du la loi Américaine nommé : « Travel Act » et le denier chef d'accusation est : complot en vue de blanchir de l'argent.
«Cette affaire n'aurait jamais dû être accusée. M. Boncy n'a jamais payé de pot-de-vin », a déclaré Jed Dwyer, avocat de Greenberg Traurig à Miami, qui représente Boncy. «Ce n'est pas un complot. “
Le Dr Joseph «Joe» Baptiste, 66 ans, est déjà accusé dans cette affaire. Baptiste, colonel à la retraite de l'armée américaine et dentiste en exercice qui vit dans le Maryland, a initialement été mis en accusation par mise en accusation en octobre 2017 pour ce même dossier. Le procès de Monsieur Baptiste doit débuter le 3 décembre 2018 à Boston toujours dans la région de Massachusetts.
L’ex-colonel Dr Joseph «Joe» Baptiste, un membre influent de la diaspora haïtienne, qui a accueilli les législateurs américains et les premiers ministres haïtiens dans son pays son somptueux villa et a officieusement conseillé des responsables du département d'État américain sur des questions relatives à Haïti dans le passé.
Il est accusé de conspirer en vue de corrompre de hauts responsables du gouvernement haïtien dans un Projet portuaire de 84 millions de dollars au Mole Saint-Nicolas, une ville du nord-ouest d'Haïti.
Les américains procureurs accusent monsieur Baptiste, président et fondateur de l'Organisation nationale pour l'avancement des haïtiens (NOAH), d'avoir versé environ 50000 dollars en pots-de-vin par le biais de son œuvre caritative à but non lucratif destinée à aider les pauvres d'Haïti.
Selon ces mêmes autorités, Monsieur Baptiste aurait conclu un accord sur un plaidoyer à la fin du mois de décembre 2015, mais s'en est retiré. On ne sait pas pourquoi le bureau du procureur américain à Boston a attendu si longtemps avant de l'inculper.
Selon le nouvel acte d'accusation, Baptiste et Boncy auraient sollicité des pots-de-vin d'agents infiltrés du FBI se présentant comme des investisseurs potentiels dans le cadre du projet du port en Haïti.
Le projet envisagé devait comprendre la construction de plusieurs cimenteries, une station de recyclage de navires de transport, un centre de transbordement international doté de nombreux bordereaux de transport de navires, une centrale électrique, un dépôt de pétrole et des installations touristiques.
«Ce qui s’est passé ici dans le dossier, c’est que le FBI s’est fait bousculer et a fini par perdre», a déclaré Dwyer, 50 000 dollars. "Ce qui ne s'est pas passé, c'est une sorte de stratagème de corruption."
Selon un ancien procureur fédéral, Dwyer a déclaré que son client n'avait jamais su que Baptiste "avait demandé de l'argent au FBI pour payer des pots-de-vin". "M. Boncy n'a jamais demandé un centime pour payer des pots-de-vin. M. Boncy n'a jamais reçu un centime pour payer des pots-de-vin. M. Boncy n'a jamais donné d'argent à quiconque pour payer des pots-de-vin », Il a déclaré.
Toujours selon la même source d’information le Miami Herald qui lâché le scope dans ce dossier. Le quotidien de Miami, a contacté le site après l’arrestation de Baptiste en août, pour savoir si la description du port proposé par les agents fédéraux correspondait au même projet qu’il défendait parmi les membres du gouvernement du président Michel Martelly, Boncy a répondu: «Désolé, c’est, inexact. "Il n'a pas fourni plus de détails.
Bien que Monsieur Boncy ait vécu pendant longtemps en Espagne, il s'est souvent rendu à Haïti où il a mis en avant les avantages économiques et stratégiques d'un port situé à Môle St. Nicolas, le site où Christophe Colomb a posé l’encre avec ses navires le 6 décembre 1492 lors de son premier voyage en Amérique.
Monsieur Boncy a décrit la zone comme disposant du port naturel le plus profond et le mieux protégé de la région, qui pourrait facilement rivaliser avec le canal de Panama en raison de son emplacement sur le passage du Vent. Frustré par le manque de soutien du gouvernement, il dirait: "Nous voulons faire une différence pour Haïti."
Le président-directeur général de Hispaniola Invest, LLC en occurrence monsieur Boncy, a été nommé ambassadeur itinérant d'Haïti par Martelly en 2013 et a été représentant permanent d'Haïti auprès de l'Organisation mondiale du tourisme des Nations Unies, selon son profil LinkedIn.
"M. Boncy a presque tout donné à sa terre natale bien-aimée, Haïti, mais il ne donnerait jamais son âme », a déclaré son avocat monsieur Dwyer à propos de son client, qui n'a pas été arrêté. "Nous attendons avec impatience d'effacer son nom."
L’affaire contre Boncy et Baptiste s’est déroulée à Boston et fait partie d’une enquête du gouvernement américain menée en 2014 sur des allégations selon lesquelles des hommes d’affaires américano-haïtiens auraient offert de corrompre de hauts fonctionnaires du gouvernement haïtien en échange de leur capacité de faire des affaires en Haïti, selon la même source.
Des documents judiciaires des nouvelles accusations interviennent alors que de plus en plus d'Haïtiens, vivant dans les diasporas à l'étranger, plus particulièrement aux USA et Canada dénoncent la corruption et demandent des comptes à la classe politique haïtienne.
Un comité du Sénat haïtien a accusé des responsables passés et actuels d'avoir dilapidé des milliards de dollars de recettes provenant des fonds du programme pétrolier à prix réduit « Petro Caribe entre Haïti et le Venezuela ».
Des agents fédéraux ont déclaré qu'ils avaient enregistré Boncy et Baptiste lors d'une réunion dans un hôtel de la région de Boston, leur expliquant que pour obtenir l'approbation du projet de port par le gouvernement haïtien, ils achemineraient les paiements aux responsables haïtiens par l'intermédiaire de l'association de Monsieur Baptiste.
Dans ces appels téléphoniques interceptés par le FBI, Boncy et Baptiste auraient également discuté de la corruption d'un assistant d'un haut responsable élu en Haïti qui occuperait un emploi dans le projet de développement du port, en échange de l'aide de celui-ci pour obtenir l'autorisation de l'élu pour le projet. Les responsables fédéraux n'ont nommé ni l'aide du gouvernement haïtien ni l'élu.
En attendant le procès monsieur Richard Boncy se lance dans une bataille judicaire qui sera très longues pour peut-être soit clarifier de toute sorte d’accusation ou de faire face à la prison suivi des amandes pour dommage à la société.
Commentaires
Publier un commentaire