Haiti: Black-Out, Mercenaires, Marionnettes, Gangues, Corruption tel est le Bilan de 2018!

Haiti: Black-Out, Mercenaires, Marionnettes, Gangues, Corruption tel est le Bilan de 2018! Dans ce cas peut on fêter un nouvel anniversaire de notre indépendance le Premier Janvier 2019.

Haïti Un  Bilan Sombre de l'année 2018: Mais, vraiment «Qu'est-ce qui ne va pas avec Haïti?»

Est donc, une question provocante, accompagnée des excuses du grand essayiste, GK Chesterton. 

En effet, peut on trouver la réponse à ce qui ne va pas avec Haïti? 

Serait il que les déchiqueteurs, c'est-à-dire ceux de bonne volonté qui professent un amour éternel. A l’egard de la petite nation insulaire, ne semblent jamais se demander ce qui est juste. Cependant, ils ne tentent pas non plus de discerner la source des actes répréhensibles.

Depuis plus de deux siècles, Haïti est au centre des préoccupations machiaveliques. A cet effet Haiti est devenu le paradis et l'enfer sont en jeu et seul Dieu sait l'issue. La Grande Divinité ne parle pas de la question, n'a pas été élue et ne peut être renvoyée ni élue. 

Nous savons, que le libre arbitre exige de croire qu’il n’existe pas de grand maître des marionnettes dans le ciel. Mais, il y a certainement des marionnettes qui sillonnent dans les couloirs du gouvernement actuel d’Haïti. Biensure, ces marionnettes sont manipulées par des intérêts internationaux au detriment de la patrie cherie.

Faut-il croire, que l'avidité pour les grandes ressources d'Haïti motive ces intérêts et tire les ficelles. La théorie de conspiration et manupulations des cordes en Haiti. En aucun cas n'exige d'accélérateur de particules, de microscopes électroniques. Encore moins, de convocation de scientifiques et d'analystes des grandes universités pour révéler la super symétrie entre cupidité et ressources.

Malgré, l'utilisation des microscopes analytiques des groupes de réflexion sur la macro et la microéconomie ne fera pas une différence. Neamoins, une pensée critique et une connaissance minimale de l’histoire suffisent à dénoncer une cupidité humaine aussi évidente que le nez des banquiers, des industriels, des fondations, des ONG et des chefs d’État.

Facilement, peut deniche facilement l’odeur de corruption, de pillage, de vols, violes et des crimes organisés pour en faire usage aveuglement. En Haiti la société est putefaction, car elle degage une odeure noseabonde de mechanster collective. 

Mais en réalité, un corollaire à cet argument est que la cupidité n'est pas universellement ordonnée et que les chaînes de l'ingérence internationale peuvent être brisées. Toute fois, les fibres fragiles s'effilochent. 

De toute évidence, les récentes manifestations de millions d'Haïtiens contre la fraude, le meurtre, le détournement de fonds, le tir au canon et le gouvernement fantoche de Jovenel Moïse marquent le début de la fin du spectacle de marionnettes à l”Oncle Sam.

Il ne faut pas oublier que Jovenel Moïse, est l’homme des États-Unis en Haïti par excellence. Cependant, lentement, mais sûrement, il est exposé comme le vilain de la tragie comodie sociale haïtienne.

Après, une hausse demesurée des prix du carburant. Un fait qui provoqué l’eruption du soulement social. à cause de cela, des millions de manifestants sont descendus dans les rues et ont demandé au gouvernement de lui répondre de 3,8 milliards de dollars de fonds dilapidés. 

Alors, que l'argent était dû à Haïti dans le cadre des alliances pétrolières signées entre le Venezuela et les pays des Caraïbes en 2005. Pourtant, les infrastructures et autres projets promis dans le cadre de cet accord ne se sont jamais matérialisés.

Considérez que l'Envoyé spécial des États-Unis pour Haïti, Kenneth Merten, a déclaré dans une récente interview avec Voice of America qu'il "marchait" avec le Président Moïse. C'était quelques heures après que l'ambassade américaine en Haïti publie un avis de voyage:

«Le 29 novembre 2018, le gouvernement américain a autorisé le départ de membres du personnel gouvernemental non affectés à l'urgence et de leurs familles. Les manifestations, les brûlures de pneus et les blocages sont fréquents et imprévisibles. Les crimes violents, tels que les vols à main armée, sont courants. "

"Crainte des Haïtiens" est le mantra prévisible tiré à chaque fois que les Haïtiens crient: "Assez, c'est assez".

Les seuls obstacles à la vérité sont les mensonges, et la vérité est plus difficile à accepter que les mensonges dits de manière experte. Le plus gros mensonge, c’est qu’Haïti offre un scénario sans espoir: une population violente, frappée par la pauvreté et suffocante, asphyxiée par le garrot de la corruption et par l’accident de sa présence sur la mauvaise plaque tectonique.

Oui, il y a des sbires, des trafiquants de drogue et d'armes. Haïti est le Congo des Amériques en termes de viol et de trafic d'êtres humains. Les blanchisseurs d'accusations languissent dans le Massachusetts, les auteurs d'armes à feu sont sous le coup d'une inculpation en Floride avec leurs complices haïtiens, et les Clinton restent sous enquête pour leur fondation d'aide aux victimes du séisme. La grande manipulatrice des élections de 2010 à Haïti, Cheryl Mills, la protégée de Hillary Clinton, est désormais membre du conseil d'administration de Netflix, une plate-forme idéale pour diriger le spectacle de marionnettes.

Ces vérités sont très difficiles à avaler. Dans certains cas, la vérité n'ose pas être dite parce qu'elle est si perverse. Des vidéos de porcs mangeant des cadavres humains dans des fossés et du meurtre d'un jeune homme à bout de bras, tandis que des membres de gangs se vantent d'avoir obtenu leurs armes des membres du Sénat haïtien sont trop odieuses à promouvoir.

Le corps d'un garde-frontière haïtien, criblé de balles et affalé sur le siège avant de son véhicule, n'est pas à regarder dans la société polie. Les images, une fois vues, ne peuvent être invisibles.

Dans une récente interview de Kenneth Merten dans Voice of America (VOA) diffusée en créole, l'envoyé spécial a exprimé sa solidarité avec le président haïtien. Mais en 2015, après l'élection du président Moise, victime du scandale, Merten a imputé le résultat à Haïti.

"Nous sommes dans une position" damnée si vous le faites, putain si vous ne le faites pas ", a-t-il déclaré. «C’est une élection haïtienne». Oui, reprochons encore une fois aux Haïtiens d’élections manipulées par la corruption, la fraude et une très faible participation électorale. L'éditorial du magazine Nation, «Le président corrompu d'Haïti peut-il conserver le pouvoir?», Déclare: «Avant les élections, la stratégie de (l'ancien) Président Martelly était claire: effrayer les Haïtiens et laisser leur candidat (Moise) l'emporter. Ses voyous ont violemment perturbé le vote aux élections législatives d'août. L'ambassade des États-Unis n'a rien dit, mis à part de faibles avertissements.

Oui, il s’agit d’une «élection haïtienne» orchestrée, signée, scellée et livrée par le Département d’État américain.

Mais ces tristes vérités, tout en étant accablantes, s’exposent facilement par rapport aux forces d’Haïti. Son peuple et ses ressources sont puissants. Le mensonge bien dit, c'est qu'Haïti est un bourbier sans espoir. Ce pourrait être actuellement un bourbier, avec la population et son potentiel enfouis sous la pauvreté, le séisme et les débris de l'ouragan.

La vérité nécessite la connaissance et la discipline de l'histoire. Autrefois connue sous le nom de Perle des Antilles, Haïti a fourni à l'empire français 60% du café et 40% du sucre consommés en Europe. Plus de 800 000 esclaves ont été nécessaires pour y parvenir et Haïti reste la plus ancienne république noire du monde.

La poursuite de l'occupation française après Columbus a nécessité l'ajout de 40 000 esclaves supplémentaires par an pour soutenir les exportations. En janvier 1804, Haïti s'est battu pour obtenir l'indépendance, mais cela n'a pas été sans conséquence. Afin d'obtenir la reconnaissance diplomatique de la France, les réparations ont épuisé la richesse d'Haïti.

Haïti vaut une fortune en ressources minérales inexploitées. Selon une étude du Pulitzer Center, en 2010, peu après le séisme qui a tué près de 300 000 personnes et détruit l'infrastructure de Port-au-Prince, les intérêts des sociétés minières ont rapporté qu'Haïti disposait de 20 milliards de dollars de richesses minières non exploitées. Selon le site Web Mining.com , «des forages exploratoires menés par des sociétés canadiennes et américaines ont permis de découvrir des métaux précieux. Ceux-ci comprennent l'or, l'argent et le cuivre, qui peuvent valoir près de 20 milliards de dollars et sont considérés par beaucoup comme une aubaine économique potentielle pour notre pays. "

La société canadienne Majescor et la société américaine VCS Mining et leurs filiales détiennent des licences pour des parcelles totalisant plus de 750 kilomètres carrés (290 milles carrés). C'est presque la même région que New York à 302 miles carrés. «Au total, environ 15% du territoire haïtien est sous licence concédée à des sociétés minières et à des partenaires nord-américains», selon Mining.com.

Le frère d'Hillary Clinton, Anthony (Tony) Rodham, était un acteur important du projet minier, selon des documents d'entreprise VCS. Rodham n'a aucune expérience dans le secteur minier et sa seule qualification pour être intimement impliqué dans une entreprise minière en Haïti était le frère de Hillary Clinton et le beau-frère de l'envoyé spécial en Haïti, Bill Clinton.

Rodham a rejoint le conseil consultatif de VCS Mining en octobre 2013 et un mémorandum de 2014 sur VCS décrit ses liens influents avec les «cercles intérieurs» et les «bases de pouvoir» des Clinton. Son nom a par la suite été rayé du site Web, mais il reste dans les brochures d'entreprise imprimées et dans un mémorandum de l'entreprise datant de cette époque. Selon le Washington Post, Rodham a notamment travaillé comme «ancien agent de pension, gardien de prison et détective privé».

Il serait déjà assez scandaleux que Tony Rodham et VCS bénéficient d'un permis de mine d'or en Haïti, mais les lignes électriques potentielles pour cette mine d'or mènent directement à l'un des plus gros mensonges résultant de la «reconstruction» haïtienne. L'usine industrielle de Carocal abrite des ateliers clandestins pour l'exportation de vêtements vers Target, Wal-Mart et d'autres détaillants américains et internationaux. Il a été construit sur des propriétés agricoles saisies, totalement épargnées par le séisme de 2010.

Pensez à la Clinton Foundation en tant que négociant de produits de base dissimulé, qu’il s’agisse de minéraux stratégiques, d’un accès pour l’industrie du vêtement, d’accords commerciaux spéciaux ou de la garantie qu’Haïti sera toujours tenu dans la «sphère d’influence» des États-Unis.

Èzili Dantò, du Réseau de leadership des avocats haïtiens, sait pourquoi le grand maître des marionnettes, Kenneth Merten, veut préserver le potentiel économique d'Haïti. Le Panthéon des femmes du Connecticut a récemment rendu hommage à Dantò. Katherine Hepburn, Sophie Tucker et Jane Pauley, entre autres, ont été intronisés.

Dantò ne dit pas un mot et dit: «(Kenneth) Merten est un vecteur de fausses informations sur Haïti, de fausses élections, de la terreur des droits de l'homme. Il est détenu dans une prison fédérale pour ses crimes transnationaux, encourageant la corruption en Haïti et aidant son président fantoche ( Moise) pour tuer des manifestants pacifiques avec des assassins de tireurs d'élite importés. »Les accusations de l'avocat Dantò font écho à ce qui est déjà enregistré dans les archives publiques rapportées dans les actes d'accusation, les plaintes et les condamnations prononcées devant les tribunaux américains.

«Les Clinton avec Obama, la BID et la Banque mondiale - USAID ont mis au clair une ressource de 3 200 milliards de dollars provenant d'Haïti et l'ont déguisée en secours phare après le séisme. Ce qu’ils étaient réellement en train de faire, c’était de mettre en place une infrastructure pour l’industrie extractive, les touristes étrangers haut de gamme et les exportateurs coloniaux de la richesse d’Haïti et les entreprises mondiales qui blanchissent leurs pots-de-vin pour obtenir des avantages en Haïti en tant que donateurs de la Fondation Clinton. »

Une autre histoire de catastrophe courante mais fausse et racontée de manière experte utilisée pour décrire Haïti est qu’il s’agit d’un paysage lunaire totalement dépourvu d’arbres. Le pourcentage commun cité est inférieur à 2% de couvert forestier. Une des affirmations les plus extravagantes a eu lieu en octobre 2016, lorsque la présentatrice de Weather Channel, Jennifer Delgado, a suggéré que la déforestation dans le pays était en partie due aux enfants haïtiens qui «ont

La vérité peut être trouvée dans les SIG et l'analyse satellite Landsat qui prouve qu'Haïti a au moins 30% de couverture forestière. En août 2014, la Revue internationale d'observation de la Terre et de géo-information a indiqué que les médias et les agences gouvernementales utilisaient des chiffres dégonflés et ne reposaient pas sur des données scientifiques examinées par des pairs, ce qui donne une couverture forestière de 32% à Haïti, équivalente à celle des États-Unis. et la France et loin devant l'Angleterre. Ce scénario catastrophe est resté incontesté dans les médias.

Les maîtres des marionnettes savent que les gens aiment les histoires de catastrophes et qu’Haïti occupe une place de choix dans le secteur de la pornographie en cas de catastrophe. Dans ce récit, la princesse ne vit pas dans la forêt; elle vit sur la lune. Il est hors du temps d'exposer les maîtres de marionnettes.

Kenneth Merten est l'homme de main du désastre qui ne partira pas.

Notre groupe de catastrophes haïtiennes de Forrest Gump a été observé pour la première fois au sein du groupe «Conseillers spéciaux sur Haïti», nommé de manière vague, de 1993 à 1994. Il a également servi en Haïti en tant que vice-consul et conseiller économique entre 1988 et 1990 et entre 1998 et 2000.

En décembre 1990, Jean-Bertrand Aristide a été élu président d'Haïti avec plus de 67% des voix. En octobre 1991, Aristide a fui Haïti pour le Venezuela après un coup d'État dirigé par le brigadier général Raoul Cedras qui a renversé le gouvernement. En octobre 1994, Aristide a été réintégré à la présidence d'Haïti à la suite d'un accord conclu avec les États-Unis.

Bill Clinton était président et Merten était en place, offrant des conseils pour l'opération Uphold Democracy de Clinton, qui n'était guère plus qu'une promesse de campagne remplie. Clinton n'a pas "sauvé" Aristide, dit Dantò.

«Les libéraux blancs ne mentent pas moins que les impérialistes de droite; ils mentent mieux, sont de meilleurs bellicistes avec plus de tact et de sucre », ajoute-t-elle.

Le Front pour la promotion et le progrès d'Haïti (FRAPH) était un groupe paramilitaire d'extrême droite organisé au milieu de 1993. Son seul objectif était de supprimer le soutien au prêtre Jean-Bertrand Aristide, qui serait finalement élu à une écrasante majorité à la présidence.

Sous Clinton, et avant que l'actif de la CIA et le chef de l'escadron de mort du FRAPH, Toto Constant, ne reçoivent l'asile des États-Unis, l'ambassadeur américain de 1994, William Lacy Swing, tenta, à l'aide du Kosovo, de placer le terroriste Constant au rang de "société civile" et de président légitime. candidat pour Haïti.

Triant la vérité sur les mensonges, le Centre pour la justice et la responsabilité a nommé Emmanuel «Toto» Constant, le «chef de l'un des escadrons de la mort les plus redoutés d'Haïti; recours au viol, à la mutilation et au meurtre contre l’opposition. »En 1994, Constant s’est réfugié aux États-Unis après qu’un tribunal haïtien a émis un mandat d’arrestation et obtenu l’asile.

Ironiquement, il a repris sa vie à New York en tant qu'agent immobilier. Il a ensuite été condamné par un tribunal américain pour fraude hypothécaire. Sa peine d'un à trois ans a été augmentée après que des avocats spécialistes des droits civils eurent convaincu le juge qu'il ne devait pas s'échapper, relativement indemne, de ses crimes en Haïti.

Démêler le réseau de chaînes de marionnettes et d'opérations secrètes manipulées par les États-Unis fait partie du problème de ce qui ne va pas avec Haïti. Mais, comme notre thèse le suggère, il n’ya rien de mal intrinsèquement à Haïti. En fait, il y a beaucoup de choses qui conviennent à Haïti en termes de ressources et de potentiel humain.

Quand Aristide a remporté avec succès les élections de 2000 avec près de 92% des suffrages, il a été prouvé que les Haïtiens, si l'occasion se présentait, ne se désintéressaient pas du gouvernement. Un an plus tard, un nouveau chef d’escadron de la mort est apparu en la personne de Guy Philippe, qui a tenté un autre coup d’État. Faites attention, comme Philippe fera surface à nouveau en tant que protégé d'un futur président d'Haïti.

En dépit des viols et des pillages sans relâche d’Haïti et de la calomnie de son peuple - punition du renversement de l’esclavage par des Africains asservis en Haïti, faisant de ce pays le premier pays indépendant noir au monde - le peuple est pauvre mais politiquement astucieux et puissant. - Photo: BlueSkyz Photography

Michel Martelly est un ami des Clinton et président de l'ambassadeur Merten qui a contribué à superviser l'élection frauduleuse de 2010 qui a mis Martelly au pouvoir. En 2015, Merten était de nouveau disponible pour assurer l'élection de la protégée de Martelly, Jovenel Moise.

Le coup d’État de 2004 en Haïti a eu lieu après que des accusations de corruption aient été portées contre Aristide. Aristide a quitté Haïti pour l'Afrique à bord d'un avion américain, entouré par l'armée américaine. Aristide affirme à ce jour qu'il a été kidnappé et accuse les Etats-Unis d'un coup d'État contre lui.

La préface du livre de l'ancien ambassadeur de l'OEA en Haïti, Ricardo Seitenfus , intitulée «Les Nations Unies et le choléra en Haïti: coupable mais non responsable», raconte comment le coup d'État du 29 février 2004 a amené les nations du monde à établir le «Mission de paix» des Nations Unies, Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Seitenfus a déclaré que l'expérience était «désastreuse pour le pays le plus pauvre des Amériques», dont la naissance dans la communauté des nations a été accomplie par «forceps».

Un accouchement par forceps peut être dangereux, voire sanglant.

«En plus du fait que la stabilisation est finalement un simulacre, elle a arrosé le sol d'Haïti avec la maladie dégradante causée par la bactérie« Vibrio cholera ». L'importation de cette maladie en Haïti a montré que l'Organisation des Nations Unies mettait en lumière son indigence morale et intellectuelle, dont les crimes salissent impunément le sol haïtien. ”

Sale la terre, en effet.

Merten a de nouveau fait la une des nouvelles en tant qu'ambassadeur en Haïti en 2009. Selon Seitenfus, il était dans la salle en 2010 lorsqu'un autre groupe de nations a discuté d'un nouveau coup d'État. Le livre de l'ancien ambassadeur de l'OEA, Seitenfus, «L'Échec de l'aide internationale en Haïti: Dilemmes et egarements» (document en français) documente tous ceux qui se trouvaient dans la salle. Il y a un résumé des accusations de Seitenfus dans «Élections bidirectionnelles en Haïti» (Dissent Magazine).

À l'époque, un fil de discussion entre Hillary Clinton et sa chef de cabinet, Cheryl Mills (affaire n ° F-2014-20439, doc. N ° C05777664) avait été envoyé à Merten. La secrétaire d’État, Mme Clinton, a participé à une discussion très expurgée d’un projet de déclaration du département d’État sur les élections. Il semble qu'une défense ait été élaborée expliquant pourquoi les résultats initiaux publiés par le département d'État ont été modifiés.

«Ceci est la déclaration que nous avons publiée tard hier soir. Résultats des élections: ordre Manigault, Celestin, Martielly (sic). Peut-être que Tom Adams vous fournisse une mise à jour rapide aujourd'hui. »

Dans le fil de discussion du mardi 7 décembre 2010, Cheryl Mills demande à un membre du personnel "d'imprimer le trafic" sur le projet de déclaration de l'ambassade qui traite de quelque chose que le "centre de tabulation" n'a pas indiqué dans sa première déclaration citant les totalisations du CEP. .

Les nouveaux «résultats» ont propulsé Michel Martelly à la deuxième place du premier tour des élections présidentielles.

Merten a été renvoyé en Croatie en 2012 et renvoyé en Haïti en 2015, juste à temps pour superviser une nouvelle série d'élections frauduleuses, en s'assurant que la solution était apportée. Le 20 novembre 2016, des représentants de la National Lawyers Guild-International Association of Les avocats démocrates (NLG-IADL) ont envoyé une délégation en Haïti pour observer le vote.

Leur rapport indique que le président élu d'Haïti, Jovenel Moise, qui faisait l'objet d'une enquête pour blanchiment d'argent et trafic de drogue, n'a reçu que 9,6% des suffrages exprimés. En outre, le registre civil était en plein désarroi. Le taux de participation officiel des électeurs était de 21% - et de 17% selon les calculs, chiffre inquiétant et extraordinairement bas.

La peur est la meilleure amie du menteur. Une analyse des élections de 2015 par l'International Lawyers Guild a révélé «des incidents de violence, de fraude et d'intimidation d'électeurs dans 40 à 67,8% des centres de vote, 196 sur 1 508 centres (13%) ayant été contraints de suspendre le vote en raison de tels incidents. C’était l’élection qui devait remplacer la marionnette Michel Martelly, qui avait refusé tout au long de son mandat de siéger dans un Parlement légitime et qui était fondamentalement dirigée par voie de fiat.

En fin de compte, le pote de Martelly, Jovenel Moise, est devenu le prochain homme des États-Unis en Haïti, et Merten reste à l'arrière-plan.

Maintenant, Moise statue sous un nuage d'accusations de trafic de drogue. La Cellule centrale de renseignement financier d'Haïti (UCREF) a ouvert une enquête sur les finances de Moise. Le rapport brut montre que Moise avait géré des transactions introuvables jusqu'à 5,5 millions de dollars.

Guy Philippe, leader du coup d’État de 2004 contre Aristide, fait partie de ses collaborateurs. Philippe a été arrêté le 5 janvier 2017 à Port-au-Prince et extradé aux États-Unis par la Drug Enforcement Agency (DEA). Il a été reconnu coupable en juin 2017 et condamné à une peine de neuf ans d'emprisonnement pour avoir versé des pots-de-vin à des droguistes. La justice n'a pas été rendue, puisque Philippe n'a pas été jugé pour des décès, il a orchestré le rôle de chef des escadrons de la mort du FLRN.

L'ADN politique corrompu se poursuit dans une chaîne ininterrompue en Haïti. Clinton a engendré Merten, qui a engendré Martelly, qui a engendré Moise, dont les escadrons de la mort tirent maintenant à balles réelles et tuent des manifestants qui luttent contre le détournement de fonds découlant de l’accord sur le carburant avec le Venezuela.

Le Sénat haïtien actuel est un «sanctuaire pour les trafiquants de drogue et les criminels», déclare Joel Leon, écrivain et commentateur d'investigation haïtien.

Les câbles WikiLeaks publiés en 2008 portent le doigt de Joseph Lambert pour trafic de drogue. Aucune accusation n'a été retenue, faute de preuves suffisantes pour le mettre en accusation.

«Lambert présente un dilemme pour le gouvernement américain. Dans des circonstances normales, nous rechercherions un contact étroit avec ce politicien talentueux et ambitieux qui vise la présidence »- un extrait d'un télégramme daté du 13 février 2007, envoyé par l'ambassadeur en Haïti, Janet Sanderson.

Les vidéos d'atrocités qu'aucune personne sensée ne voudrait partager soulèvent une autre question pour remettre en question notre thèse. La violence est-elle plus répandue maintenant ou est-elle plus visible depuis que les Haïtiens ont un téléphone intelligent et un accès aux médias sociaux et au courrier électronique?

L'ancien sénateur haïtien, Bernard Sansaricq, a visionné bon nombre de ces vidéos, mais pense que les médias sociaux ont éclairé le chaos de la vérité.

«Ce qui se passe, c’est que je suis certain que de telles violences ont existé sous Duvalier et d’autres régimes répressifs, mais les gens n’avaient pas de téléphone portable pour prendre des photos et faire des vidéos. Maintenant, presque tout le monde a un téléphone portable en Haïti. Mais, oh mon Dieu, c'est une violence jamais vue auparavant.

Sansaricq croit, et il existe de nombreuses preuves à l'appui, que des gangs sont armés par le gouvernement haïtien pour justifier la nécessité de créer une nouvelle armée. Les États-Unis et la plupart des grandes puissances s'y opposent. «Une armée en Haïti ne sera jamais capable de défendre le pays mais sera un instrument de répression contre la population», a déclaré Sansaricq.

Regardons, dans l'intérêt de notre thèse, l'exécution d'un garçon de 18 ans qui a été abattu à bout portant sans raison, si ce n'est que le gang d'ARNEL voulait semer la terreur.

Le jeune homme est debout sur un tas de rochers au bord de l'eau. Le chef de gang lui ordonne de s'approcher de l'eau. Ses mains sont attachées dans le dos. Il est noué à la taille et il est mince; porter des pantalons de survêtement bleus. Un homme doté d'une arme automatique s'avance et continue à le tirer joyeusement jusqu'à ce qu'il tombe, effondré sur les rochers au bord de la mer. Le meurtrier porte une chemise noire et un short en carton rouge à motifs. Il continue de pomper des rondelles dans le corps.

Le nom du garçon est Fedler Dolce. Il a été exécuté à la mi-novembre 2018. À 18 ans, Fedler vivait à Pétionville avec sa mère et se rendait chez son père à Carrefour.

Voice of America a indiqué à la presse que la police nationale d'Haïti (PNH) offrait une récompense de 27 000 dollars (2 millions de gourdes) pour toute information susceptible de conduire à l'arrestation du chef de gang d'ARNN, ​​Arnel Joseph, accusé également de terroriser la population de la capitale, Port-au-Prince.

Arnel a été arrêté et condamné à six ans de prison en 2011 pour le meurtre de plusieurs policiers. Il a été libéré en mai 2017. Il semble maintenant y avoir une preuve vidéo directe de l'implication de son gang dans l'exécution sommaire de Fedler Dolce.

Pendant ce temps, le coordinateur spécial Merten coordonne-t-il également ce chaos? Ou Merten est-il lui-même une marionnette infortunée?

Il est difficile de croire que des vidéos de porcs mangeant des cadavres humains et les suites des exécutions parviendraient à mon bureau et non à celui de Merten. Le président Trump a-t-il été informé de ces atrocités? C'est évidemment la responsabilité de Merten. Soit Merten ne les partage pas, soit le président Trump s'en fiche.

Cet essai éternel a promis de jeter un regard sur ce qui est juste en Haïti. Il faut de la patience pendant que le lecteur identifie l'ennemi et fuit la toile de mensonges filée par les maîtres des marionnettes.

«L'esprit qui se rend dans des lieux sauvages est celui du poète; mais le mental qui ne retrouve jamais le chemin du retour est celui du fou. »(Chesterton à nouveau)

Afin d'éviter l'apparition de la folie, un examen de tout ce qui est juste avec Haïti est nécessaire. Bien sûr, il doit bien y avoir quelque chose qui va bien avec Haïti si les États-Unis s'intéressent tellement à elle. Si l’intérêt n’avait pas été une intention mercenaire, Haïti aurait pu être libérée de la pauvreté et de sa dépendance à l’égard de l’aide étrangère, il ya plusieurs décennies.

Une des réponses se trouve dans les brochures de voyage de la Royal Caribbean Cruise Line. Labadee, un port en eaux profondes, attire les regards des mers bleues qui caressent les rives nord d'Haïti.

Royal Caribbean est la seule compagnie de croisières à y naviguer. La ligne de vol Dragon's Breath, la plus longue tyrolienne au monde sur l'eau, est présentée. Des cabines privées au bord de la plage, avec un véritable «village haïtien» inspiré par Disney, sont incluses. Les clôtures en mailles de chaîne, séparant le village haïtien des vrais villages haïtiens et des haïtiens pauvres, sont cachées dans la forêt.

La police nationale se met à l'abri alors que les coups de feu retentissent à l'issue d'une cérémonie marquant le 212e anniversaire de l'assassinat du héros de l'indépendance, le général Jean-Jacques Dessalines, à Port-au-Prince (Haïti), le 17 octobre 2018. - Photo: AP

Haïti offre des ports en eaux profondes viables et de magnifiques îles tropicales au large des côtes. Qui savait? Pourquoi les États-Unis ont-ils construit leur plus grande ambassade à Port-au-Prince? Pourquoi laisser passer Paris ou Moscou? Considérez que la privatisation des eaux profondes d'Haïti suggère que les États-Unis se rendent compte que les transferts de pétrole en mer et certaines expéditions de conteneurs ne seraient pas possibles dans les ports américains.

Une affaire fédérale contre le dentiste et homme d'affaires américano-haïtien, Joseph Baptiste, traîne devant les tribunaux du Massachusetts depuis août 2017. Baptiste, colonel à la retraite de l'armée américaine, est accusé de conspirer pour soudoyer de hauts responsables du gouvernement haïtien.

L'objectif était de payer le jeu pour soutenir un projet de port de 84 millions de dollars à Môle-Saint-Nicolas, dans la région nord du pays. La plainte (affaire 1: 17-mj-06216-MPK) accuse Baptiste d'avoir blanchi 50 000 dollars en pots-de-vin par le biais de sa charité à but non lucratif destinée à aider les pauvres d'Haïti. Le projet n'a abouti à rien, mais la plainte du FBI est une feuille de route sur le fonctionnement de ces systèmes.

Les attentes concernant l'achèvement en 2016 du projet d'expansion du canal de Panama de 5 milliards de dollars ont accru l'intérêt pour les ports en eaux profondes d'Haïti. Cependant, les eaux profondes ne signifient rien sans les grues et autres infrastructures nécessaires pour charger et décharger des cargaisons. Le pétrole signifie les raffineries et jusqu'à présent, le seul argent disponible provient d'investissements privés et étrangers nécessitant l'approbation du gouvernement haïtien.

Dans le prospectus Môle-Saint-Nicolas présenté par Baptiste, le projet portuaire comportait de nombreuses phases «modulaires», notamment la construction de plusieurs cimenteries, une station de recyclage de navires de transport, une station de transbordement internationale dotée de nombreux bordereaux de livraison, une centrale, un dépôt pétrolier et des installations touristiques. "

En août 2014, le FBI a appris que des hommes d'affaires américano-haïtiens offraient de faciliter des pots-de-vin à de hauts responsables du gouvernement haïtien, en échange d'une rémunération pour pouvoir exercer des activités commerciales de haut niveau. Baptiste aurait sollicité des pots-de-vin d'un agent d'infiltration du FBI. Des pots-de-vin permettraient de suivre rapidement le projet de port et un projet minier sans nom.

Lors d'une réunion enregistrée, le FBI avait capturé Baptiste qui discutait d'un système de «paiement à la carte» en Haïti et décrivant les paiements à effectuer dans le cadre du projet de port. Il a expliqué qu'il pourrait utiliser un organisme à but non lucratif du Maryland pour dissimuler et faciliter le versement de pots-de-vin aux fonctionnaires haïtiens.

L'affaire est finalement réglée pour un procès devant jury en juin 2019, et de nouveaux co-conspirateurs, dont l'homme d'affaires Richard Boncy, ont été nommés.

Cette affaire soulève d’intéressantes questions de procédure. La plainte initiale a été signée par le FBI, mais il s’agit d’un cas fédéral (USA vs.). L’avocat Ezili Danto a soulevé une question importante: «Le FBI n’a pas le pouvoir de poursuivre, mais seulement d’enquêter et de recommander des poursuites. Même un tribunal de la FISA nécessite un acte d’accusation. Pourtant, il n'y a pas d'acte d'accusation gouvernemental dans l'affaire US v. Baptiste. "

Des dossiers ultérieurs ont indiqué qu’un grand jury était en place, mais il faut se demander pourquoi l’affidavit initial du FBI a été présenté comme acte d’accusation.

Des responsables haïtiens participent également à des opérations de tir à la carabine en Floride. Junior Joel Joseph, propriétaire d'un magasin d'armes à Orlando, et son frère Jimy Joseph, ainsi qu'un co-conspirateur non inculpé, font l'objet d'accusations de port d'armes à feu illégales. Les canons et autres équipements tactiques ont été dissimulés dans un camion Mitsubishi et livrés aux lignes de navigation Monarch dans le port de Palm Beach.

Le vol comprenait 159 fusils de chasse, cinq fusils AR15, deux pistolets semi-automatiques Glock et diverses boîtes de munitions. Le navire était à destination de Saint-Marc en Haïti. Les documents d'expédition et autres communications avec des responsables haïtiens non nommés ont été transmis à l'aide de l'application de média social WhatsApp.

Monarch Shipping a été dans les nouvelles avant. En 2013, le Monarch Empress, un cargo de 286 pieds, qui se rend normalement du port de Palm Beach à Riviera Beach au port de Saint-Marc, en Haïti, a lieu toutes les deux semaines.

Les garde-côtes américains et le US Customs and Border Protection n’ont pas autorisé le départ du navire. Des documents signés par le procureur général de l'époque, Eric Holder, ont ordonné une inspection qui, à la surface, semblait indiquer un problème d'huile dans les citernes à ballast. L'inspection a langui jusqu'en juillet, date à laquelle Monarch a poursuivi les États-Unis pour fouille et saisie illicites et pour violation des droits de Miranda.

Tout ce qui est ancien est nouveau aujourd'hui. Dans un article de 2006 du New York Times, les enlèvements et les assassinats dominent le premier paragraphe. «La capitale, Port-au-Prince, est pratiquement paralysée par les enlèvements, semant la panique parmi les riches et les pauvres. Des policiers corrompus en uniforme ont assassiné des personnes dans les rues à la lumière du jour. Le chaos est si extrême et le gouvernement provisoire si dysfonctionnel que le vote pour en élire un nouveau a déjà été reporté à quatre reprises ».

Imaginez vivre dans un pays où 80% de la population vit bien en deçà de toute vision objective de la pauvreté et sans gouvernement les protégeant. Pouvons-nous réellement blâmer le peuple haïtien lorsque, comme nous l'avons démontré, les États-Unis fournissent des armes illégales et que les citoyens américains s'entendent avec l'élite haïtienne pour voler Haïti à ses ressources et, si cela échoue, pour assassiner ses citoyens. Une poignée d'oligarques contrôlent l'essentiel de la richesse du pays et de nombreux membres du gouvernement sont impliqués dans le trafic de drogue. Le terrier du lapin est profond et le tunnel mène directement aux côtes des États-Unis.

Il appartient maintenant au président Trump d'éliminer les criminels du département d'État et d'installer des personnes crédibles et honnêtes dans les bureaux de l'ambassade en Haïti. Poursuivre le travail de l’Ambassadeur Nikki Haley en vue de sortir les Nations Unies du travail de construction de la nation.

Quel est le problème avec Haïti? Il n'y a rien de mal avec Haïti.

«Les gens qui en font l'expérience ne disent pas que les choses mauvaises sont bonnes. mais le verdict universel de l'humanité qualifie de mauvaises choses. »(Chesterton redux)

Nous devons apprendre à utiliser le «bien» et le «mal» correctement. Soit ça, soit feu Dieu.

Georgianne Nienaber est une écrivaine d'investigation et politique. Elle vit dans les régions rurales du nord du Minnesota, de la Nouvelle-Orléans et du sud de la Floride. Ses articles sont parus dans le magazine en ligne Quill de la Society of Professional Journalists, The Ugandan Independent, dans le New Times du Rwanda, dans TerraGreen en Inde, COA News, ZNET, OpEdNews, dans Glide Magazine, dans le Journal de la Ligue internationale de protection du primat, Africa Front Nations Publication, Un observateur de la société civile, Bitch Magazine et The Daily Mirror au Zimbabwe.

Des milliers d'Haïtiens ont défilé à Port-au-Prince et dans d'autres parties d'Haïti le 18 novembre 2018 pour exiger un procès des responsables impliqués dans l'utilisation présumée abusive de fonds de Petrocaribe, un programme d'assistance pétrolière parrainé par le Venezuela. - Vidéo: Meta Viers